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King Arthur

Un spectacle phare de la compagnie

Réinventer l’œuvre foisonnante de Purcell en conservant le meilleur de la musique et le plus pertinent du théâtre ; Jouer avec humour des codes de la scène pour mieux régaler le public ; voilà l'ambition du BarokOpera pour son King Arthur, applaudi par plusieurs milliers de personnes à travers l'Europe du Concertgebouw d'Amsterdam au Théâtre de l'Athénée à Paris en passant par le Bijloke de Gand et l’Opéra de Reims!



Un bijou !

A la richesse de la légende arthurienne répond la profusion musicale purcellienne dans une partition composée d’une riche variété d’airs magnifiquement expressifs, de chansons plus prosaïques, de polyphonies raffinées, de danses populaires. Solos, duos, chœurs, danses instrumentales et intermezzi alternent et rivalisent.


Pour mettre en scène ce chef-d'œuvre, le metteur en scène Sybrand van der Werf a choisi le jeu théâtral dit « transparent ». Le chanteur y interprète son personnage tout en restant visible lui-même en tant qu’individu. Il est tour à tour acteur, conteur et chanteur. Les relations entre les acteurs en tant que personnes sont alors aussi importantes pour la structure du spectacle que les relations entre les personnages. Ainsi, trois niveaux d’interprétation – et de plaisir - se superposent.

Pour le dire simplement, les acteurs ne sont pas seulement Arthur ou Oswald, mais montrent qu'ils font seulement mine d'être ces personnages, à l'image d'un enfant qui joue.

Tour à tour chanteurs et bateleurs, héros et témoins, les cinq chanteurs guident le spectateur dans la féerie d’un spectacle moderne et plein d’humour.



Pour les beaux yeux d'Emmeline

Arthur, le Breton, combattra vaillamment, inspiré par Merlin afin d’arracher la douce Emmeline aux griffes du cruel saxon Oswald, et régner sur une Bretagne unifiée. L’intrigue, pleine de rebondissements, repose sur la rivalité qui oppose deux souverains : Arthur, chrétien, breton et Oswald, païen et saxon. A cet antagonisme politique répond une rivalité magique, celle des deux enchanteurs Merlin et Osmond, chacun au service de l’un des rois. L’enjeu de l’affrontement est la possession de la Bretagne et celle de la jeune et belle aveugle Emmeline. Après maintes épreuves surmontées par Arthur, Emmeline sera délivrée des maléfices saxons, retrouvera la vue et s’unira à Arthur. Une ère de paix et de prospérité s’ouvrira ainsi pour le royaume.


L'apogée du semi-opéra

Interpréter King Arthur dans son intégralité durerait près de 6 heures ! A l’époque de Purcell, déjà, on adaptait les oeuvres en fonction des exigences du commanditaire, des circonstances de la représentation et même en fonction du plateau disponible. Pourquoi ne pas en faire autant ? En effet, si le public du XVIIe considérait le théâtre autant comme un prétexte aux relations sociales qu’un lieu de création artistique (il y passait volontiers de longues heures, l’attention captivée par les plus belles scènes seulement) ; le public contemporain, lui, préfère un spectacle plus concis, auquel il consacre toute son attention.

Tout en synthétisant le livret et privilégiant sa dimension musicale, Barokopera entend mettre en valeur la particularité du semi-opera, ou dramatic opera, forme lyrique propre aux compositeurs britanniques de la fin du XVIIe siècle où l’action est menée par le théâtre et commentée par la musique. L’équipe artistique a sélectionné de beaux fragments de la pièce de théâtre originale de King Arthur dont la modernité est trop souvent oubliée : passages héroïques, oui, mais surtout scènes osées et pleines d’humour, shakespeariennes, absolument surprenantes ! C’est dans ce cadre théâtral original que la musique prend tout son sens.


Comme la plupart des musiques de scène de Purcell écrivit, King Arthur est une merveille.



La presse en parle 

Cet opéra est un exemple de beauté musicale intemporelle. Théâtre et musique s'enchevêtrent naturellement, accompagnés par un ensemble instrumental riche en couleurs. L'expression physique, le chant, la danse et la musique baroque sont en symbiose

Journal Theaterkrant Première NL au Théâtre Royal de La Haye

Distribution

Équipe artistique

Frédérique Chauvet, direction artistique et musicale Sybrand van der Werf, mise en scène Sanne Puijk, costumes & accessoires ​

Chanteurs

Marije van Stralen, soprane Elvire Beekhuizen, soprane Oscar Verhaar, contre-ténor Matthijs Hoogendijk, ténor Pieter Hendriks, basse-baryton

Ensemble instrumental Jean-Marc Haddad, premier violon Clara Lecarme, violon Céline Cavagnac, alto Frédérique Chauvet, flûte baroque Beto Caserio, hautbois & flûte à bec Caserio, hautbois & flûte à bec Nicolas Isabelle, trompette baroque Elly van Munster, théorbe Tal Canetti, basse de violon Jérôme Brodin, clavecin, Stephen Eelhart, percussions

Tournées

Plusieurs versions de King Arthur depuis 2005 au Concertgebouw d’Amsterdam en 2007 et 2009

2 séries à l’Athénée Théâtre à Paris en 2014 et 2018

À l’Opéra de Reims en 2015

Nombreux festivals (Festival Interceltique de Lorient) et théâtres


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