
2026 : La Sirène du Phare
Un spectacle lyrique sur des musiques de Purcell à Debussy & des musiques celtiques
Le BarokOpera crée un projet original autour du personnage mythique de La Sirène. La Sirène
résonne dans l’imaginaire de tous. Elle est particulièrement présente dans la tradition celtique.
Dans ce cadre, la sirène du BarokOpera, se tenant en équilibre entre deux mondes, entre Terre et Mer, sera interprétée par deux artistes, une danseuse/acrobate et une chanteuse lyrique (soprane), en interaction avec le gardien du phare (baryton) et l’ensemble instrumental du BarokOpera.
La Sirène du Phare sera un dialogue entre la musique baroque, romantique, et la musique celtique, en une mise en scène actuelle et accessible à tous.
Concept artistique
Les Sirènes grecques, les ondines nordiques, la petite Sirène d’Andersen, l’ondine romantique... Dans d’innombrables cultures, des créatures aquatiques séduisent, menacent ou sauvent les humains.
La Sirène du Phare place ces images primales dans une nouvelle histoire musicale. Le spectacle relie des archétypes mythiques à un drame intime, humain. Il met en scène et en musique la rencontre de deux êtres qui s’attirent et se repoussent alternativement. Deux générations, deux mondes diffé- rents, homme et femme. Leur rencontre fait miroir.
La profondeur de la mer, la lumière du phare, le silence de la Sirène ; chaque élément fait écho à des questions universelles : Comment trouver du sens ? Quel est le bon chemin ? Comment vivre la rela- tion à l’autre et à soi-même ? Jusqu’où aller afin de s’adapter et s’intégrer ? S’agit-il alors d’abnégation ou d’enrichissement personnel ?
La Sirène est pleine de fantaisie, elle est animée du désir intense de la découverte. Si elle est aqua- tique, elle est animée d’une flamme intérieure intense. Elle sera tour à tour danseuse, acrobate et performeur, en interaction avec la soprane, sa voix, son alter ego. Lorsque la sirène perd sa voix, sa chorégraphie se développe à partir du langage des signes.
Le phare et son gardien incarnent la stabilité. La flamme du phare indique sans relâche le chemin, elle rassure. Mais le gardien est devenu prisonnier de la monotonie de son rituel quotidien, il a perdu sa flamme intérieure. Au fil du spectacle, la sirène, le bousculant, le bouleversant, l’aide à retrouver cette flamme. La mer, le phare, la tempête, ces forces symboliques ponctuent leur chemin intérieur.
Nous choisirons une palette variée de musiques en rapport avec la mer. Les sonorités de la harpe et du clavecin sont parfaites pour la dépeindre. La harpe est de plus l’instrument de prédilection des arrangements du 19ème, et celui de la musique celtique. Le clavecin donnera à la pâte sonore sa puis- sance et sa richesse harmonique. Les flûtes traversières des différents styles musicaux seront aé- riennes et virtuoses. Le quatrième instrument sera choisi pour compléter l’ensemble.
La Sirène du Phare sera une histoire mythique contemporaine : un pastiche de musiques baroques, romantiques et celtiques, de mots et de mouvements, de voix visibles et invisibles.
Elle ne donne pas de réponses, mais invite à écouter, regarder et ressentir.
Bram de Beul, metteur en scène
Frédérique Chauvet, direction artistique et musicale
Pourquoi, aujourd'hui, cette fascination pour la petite sirène ?
L'imaginaire de la sirène remonte à la culture antique. Cet être fabuleux - moitié femme, moitié oiseau puis poisson - attire les marins sur les récifs par la douceur de son chant. Séductrice malveillante, elle cherche à précipiter Ulysse et ses marins dans l'abîme. Au Moyen-âge, la sirène hante les chapiteaux des églises. Elle représente le monde païen, le côté obscur, le mal, le péché.
La version de Walt Disney mélange deux traditions, celle de la sirène antique et celle de la femme poisson des mythologies nordiques, l'ondine.
Friedrich de la Motte-Fouquet, écrivain romantique allemand de la fin du XVIIIe siècle, fixe ce mythe de l’Ondine que Hans Christian Andersenreprend en 1837. Paradoxalement, reprenant le texte écrit par le français, le danois en modifie certains éléments fondamentaux : il n'aime pas l’idée que la petite sirène soit sauvée par l'amour d'un homme et souhaite plutôt qu'elle se sauve elle-même. Car la petite sirène d’Andersen n’est pas qu'une histoire d’amour ; ce qu'elle cherche avant tout, c’est découvrir le monde des humains et obtenir une âme immortelle. Le propos de l’époque
romantique s'avère donc étonnement moins rétrograde, patriarcal qu'on ne l’imagine. Cette
dimension a été ensuite gommée, notamment par le dessin animé américain en 1989.
Ses thèmes en sont multiples et universels :
Comment se construire ?
Comment trouver un sens à sa vie ?
Faut-il quitter les siens pour s'émanciper ? Comment arbitrer entre safamille et l’être aimé? Comment aimer ... sans se perdre?
Jusqu'où se transformer pour plaire à l'autre ? En ces temps de body positive, la question n'est pas neutre.
Comment accueillir la différence - l’étranger d'une part - mais également le handicap ?
Les sujets présents dans ce conte sont finalement éminemment modernes.
Un spectacle, 3 formats proposés
Une version adaptable à tous les lieux :
Comme toujours chez BarokOpera, la scénographie est conçue pour être facilement transportable et modulable en fonction des lieux et espaces d'accueil. Tout se fait sur une journée, avec une arrivée technique le matin pour l'installation, un raccord en début d'après‐midi et une représentation en fin de
journée ou en soirée.
Le spectacle est conçu pour s'adapter aux lieux les plus divers :théâtre, mais aussi église, château, chapelle, plein air, quartier, hôpital, salle des fêtes.... et tous lieux non théâtraux qui présentent des potentialités esthétiques, scéniques, urbaines… : « Pour jouer, il nous suffit d’un espace de 7m x 7m au minimum, avec en fond un mur pour renvoyer le son »
1. Version mise en scène
Destinés aux théâtres, centres culturels (lieux équipés techniquement)
2. Version mise en espace (Pour les lieux peu ou non équipés techniquement)
Notamment pour les cours de château, médiathèque, église, parc….
3. Version musique de chambre avec narration : Concert Lecture / musique
de chambre avec narration
À destination des médiathèques, médiathèques, des rendez‐vous hors les mûrs,
chapelle, salon de château, salon de restaurant ou autres endroits.... (petites
jauges)
C'est un programme pour 3 artistes : flûte, harpe et conteur.se, avec l'envie de porter les écrits de l’auteur. L'attention artistique sera mise sur la justesse du mariage entre les mots et la musique, ainsi que la découverte d'oeuvres méconnues du répertoire pour flûte et harpe ... baroques et celtiques.
Distribution
Directrice Artistique : Frédérique Chauvet
Metteur en scène et chorégraphe : Bram de Beul
Voix de la sirène : Wendeline van Houten
Sirène (danseuse) : Avantika Tibrewal
Gardien de phare : Pieter Hendriks
Harpe : Morgane Gregory
Maraine du Barokopera : Stéphanie d’Oustrac
Accompagnés par les instruments : Flûtes traversières, Violon/alto, Harpe Hautbois et Clavecin
Dates de l'itinérance
8 juillet 2026 à 15h à Pacé
10 juillet 2026 à 20h à Paimpol
12 juillet 2026 à 18h au château de la Ballue – Bazouges la Pérouse
14 juillet 2026 à 18h en l’église anglicane de Dinard
15 juillet 2026 à 20h à la Chapelle Pol - Plounéour-Brignogan-Plages



